"Le cauchemar de Darwin" d'Hubert Sauper.
Synopsis du film
"Les rives du plus grand lac tropical du monde, considéré comme le berceau de l’humanité, sont aujourd’hui le théâtre du pire cauchemar de la mondialisation.
En Tanzanie, dans les années 60, la Perche du Nil, un prédateur vorace, fût introduite dans le lac Victoria à titre d’expérience scientifique. Depuis, pratiquement toutes les populations de poissons indigènes ont été décimées. De cette catastrophe écologique est née une industrie fructueuse, puisque la chair blanche de l’énorme poisson est exportée avec succès dans tout l’hémisphère nord.
Pêcheurs, politiciens, pilotes russes, prostituées, industriels et commissaires européens y sont les acteurs d’un drame qui dépasse les frontières du pays africain.
Dans le ciel, en effet, d’immenses avions-cargos de l’ex union soviétique forment un ballet incessant au dessus du lac, ouvrant ainsi la porte à un tout autre commerce vers le sud: celui des armes."
Je ne vais plus souvent au cinéma, juste faute de temps. Alors aujourd'hui encore plus qu'hier, je ne supporte pas de voir un film "inutile". De ces films dont il ne reste rien la lumière revenue. Je suis donc allé voir "Le cauchemar de Darwin" d'Hubert Sauper. Rien vu de plus effrayant depuis «Shoah » de Claude Lanzmann.
Les mots sont impuissants à décrire l'horreur que montre (dénonce ?) ce documentaire. Juste envie de dire que c'est une parfaite allégorie de la mondialisation en cours, du capitalisme triomphant. Aller voir ce film est la moindre des choses, c'est un devoir civique, moral. Mais après, que faire ? Le diffuser au congrès UMP du petit nicolas. Si cela pouvait leur donner coeur et intelligence. Quelle société préparons-nous à nos enfants ?
Cliquez sur le lien plus haut et surtout, allez voir ce film digne, dur et lucide.
KLL
11 juin 2005
04 juin 2005
Les enfants
Je me souviens d'un temps où les enfants jouaient de rien, du sable, de l'eau, de l'air. je me souviens du temps où les enfants s'inventaient leur vie, leur peur,leur mort. Les terrains vagues l'étaient encore. Sans balises. No security. Je me souviens d'un temps où le monde était bien réel. Je me souviens d'un temps où les avions n'aterrissaient pas dans les tours. Je me souviens d'un temps où il n'était nul besoin d'être invité pour voir amis ou famille. Pousser la porte suffisait. Je me souviens d'un temps où les baby-sitter n'étaient pas des inconnus, mais un oncle, une tante, un cousin. Je me souviens d'un temps où l'ouvrier croyait encore à la lutte des classes. Je me souviens d'un temps où le peuple trouvait le bonheur avec peu, loin du consumérisme et de la télévision. Je me souviens d'un temps ou politique cohabitait avec conscience. Je me souviens...
Seul les enfants n'ont pas changé.
KLL
Seul les enfants n'ont pas changé.
KLL
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