28 juillet 2009

L'Océan pleure encore "Pacific Ocean Blue"



Puisque rien n'y change, je me suis mis en sommeil politique. Je n'en suis pas au singe main sur la bouche, les oreilles, les yeux... loin de là. Mais l'écoeurement fut telle qu'il m'a été nécessaire de revenir aux riens qui font la Vie. La vraie, pas celle faite de rolex, de cac 40, de "pipeuleries", d'authentoc. Sommes-nous donc si peu à voir que le "nouveau" nanoprésident contient si mal l'original, l'arrogant, le méprisant, le suffisant ?
Les socialistes continuent de creuser leur tombe (et la notre), gueule du nain sur le Nouvel Obs (rien de surprenant finalement, nouvelle mission pour rocard (la quatrième !!!), valls à droite toute, dray à la mauvaise heure... Que le PS crève enfin, mais vite alors, que la supercherie prenne fin, que nous puissions reconstruire une gauche joyeuse, libertaire, populaire, riche d'espoirs, d'espérances, d'utopies, de luttes.

Alors je me suis mis en congés de blog, marre, fatigué mais nullement déprimé. Attendre le bon moment ?

Retourner aux amis, aux enfants, au chocolat, au sexe, au Maury, et bien entendu à la musique. Je sais et le savais déjà depuis bien longtemps que les années 70, l'attitude, le son, la production de cette période me "parle". Ce soir le Beach Boys de derrière, Dennis Wilson. Je le rangerai à côté de Georges Harrison et Nicky Hopkins, sûr qu'il approuverait.
Cet album est une offrande, peut-être l'ultime, d'un homme et d'une époque. Mais quelle offrande ! La sincérité imprègne une pop délicate, touchante, sublimée par la voix, les arrangements du petit frère, du batteur, de l'homme derrière. Un disque à coeur ouvert comme rarement je n'en ai entendu. RIP Dennis et merci.

KLL
Bande son : "Pacific Ocean Blue" Dennis Wilson

Ah oui !!! Tout petit conducator, STP ne te décourage pas et continue de courir sous le soleil Versaillais.