02 février 2007

Les Juifs de sarkosy



Les juifs du tout petit homme sont les pauvres. Et ce n'est que l'aboutissement logique, engagé, d'un système inique, où se complaisent, s'engraissent des hommes dits supérieurs. Lobotomisés, asservis, dociles, mais durs à appliquer, faire subir aux petits les règles d'une société marchande. La société civile agonise sous les coups de boutoirs des représentants, vendeurs de services, stages et photocopieurs, apôtres du tout libéral, dépeceur des services publics. La mise en scène moderne, souriante, brillante ne trompe que ceux qui veulent l'être, et masque (mal) la violence des échanges en milieu tempéré (un film je crois...)
Camus disait que "Penser c'est dire Non". Cela n'a jamais été aussi vrai.

Continuez messieurs à enfiler vos costumes, à vendre vos foutaises, à toucher vos primes, continuez à vivre sans idées, sans idéaux, sans culture. Soyez convaincu de mériter vos salaires d'indécence. Et les autres, tous les autres, suivez poliment les chemins balisés, obligés, dessinés par ces porcs libéraux.
Un jour vous viendrez nous faire chercher, nous faire poursuivre, nous faire punir de notre résistance. Nous saurons vous répondre. Animaux traqués de fahrenheit 451.

Le pauvre est la cible, la dernière cause qui vous empêche de jouir paisiblement de vos études, de votre réussite. Le pauvre est coupable de son état, de ses échecs scolaires, de sa position dans la société. Voilà aujourd'hui la droite sarkosienne, la droite fière de ses certitudes.

Travailler plus propose le petit homme...

Une pensée aussi ce soir pour Patrick Dewaere et Elliot Smith... je saurais peut-être dire pourquoi demain ou après-demain...

KLL

Bande son : "Ave Maria" de Schubert (je sais rien à voir, quoique...)
Lectures : "A droite toute" Eric Dupin - "L'Etranger" Albert Camus - et enfin grâce à l'amitié et à l'intuition d'une belle âme "Les coups" de Jean Meckert