...de la bouche même de notre président du salon de l'agriculture, mais de quoi pourrions-nous avoir peur ? des privatisations ? Enfin il faut dire externalisation aujourd'hui. Ces changements sémantiques sont d'ailleurs révélateur d'une certaine gêne. Chirac et ses sbires sont le degré zéro de la politique, de vagues déclarations qui se veulent volontaristes, pas d'explications, pas de détails. Encore un qui n'a pas lu cette diarhée constitutionnelle de 852 pages ! Affligeant !!! et ce "n'ayez pas peur "...justement, parlons-en. J'ai la chance (c'en est une) par mon métier de cotoyer la France qui souffre, qui peine de cette démocratie qui n'est plus qu'un prétexte pour le grand capital. Cette France sans papiers, sans droits, travaillant au noir, pour continuer à engraisser les mêmes. Mais aussi cette France salarié, qui ne comprend plus, n'entend plus les prophétes promettant des jours meilleurs. Oui il faut avoir peur de ne pouvoir envoyer demain nos enfants en créche, à la cantine, à l'école sans devoir le payer très cher. Il sera bien trop tard alors pour regretter le temps où les services publics fonctionnaient équitablement pour tous...même avec leurs défauts. Cette volonté de gérer un pays de manière strictement comptable est effrayante, inhumaine.
Envie de citer Nanni Moretti :
"Tu sais à quoi je pensais ? Je pensais à une chose très triste, qui est que moi, même dans une société plus décente que celle-ci, je me trouverais toujours avec une minorité de personnes...je crois dans les gens, mais je ne crois pas à la majorité des personnes. Je sais que je me trouverais toujours à mon aise et d'accord avec une minorité..."
Extrait de "Journal Intime"
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire