Sauvés ! ils sont sauvés... Deux jours seulement que les bourses bandent à nouveau, la bourse comme thermomètre de notre bonne santé ? Cela en dit long sur l'état de nos démocraties. Nous devrions boire du "petit lait" à voir les apôtres du libre échange, les ayatollahs du moins d'état, les intégristes de la privatisation; convertis au Socialisme. Mais non, mais non... il s'agissait de sauver le soldat capital, ce capitalisme virtuel, jonglant avec les milliards arrachés aux bras, eux réels, de la plèbe ! Peu importe qu'il faille nationaliser banques, compagnies d'assurance pour éponger les pertes de ces salopards. C'est avec notre petite monnaie, nos livret A, nos poches pas encore troués qu'ils "garantissent" la pérennité du système...qui crèvera donc plus tard. 6 jours, 6 mois ou 6 ans, le temps qu'ils oublient tout et qu'ils recommencent. L'Homme de la rue résigné se dit, on lui a appris; qu'il ne peut de toute façon rien y changer. Ce qui permet ce hold-up planétaire. Mais demain ? Puisque le capitalisme ne peut que se nourrir de croissance, de plus de consommation, plus de profit... Qu'inventera t'il pour nous sauver de la récession, du chômage, de la famine, de la pollution ? Une guerre mondiale, bonne vieille recette déjà usitée. Crise et Krach sont sur le même bateau. Le fascisme comme forme ultime du capitalisme moribond.
Pendant ce temps l'omniminiprésident fait ce qu'il sait faire. S'agiter, convoquer, réunir, il a appris cela tout petit déjà, maire de la besogneuse Neuilly, président du conseil général 92, ministre. Réunir, réunir, réunir; et se présenter doctement en sauveur, donneur de leçons à l'envers des précédentes. Mais peu importe car les médias, majoritairement, rapporteront la bonne parole, sans y relever matière à contradiction. Et notre gauche social-démocrate à nous, celle majoritaire, dite encore socialiste; et bien elle s'abstient...de voter contre le plan de "redressement". Quel courage, quelle lucidité, quelle clairvoyance. Il faut dire qu'ils n'ont rien de mieux à proposer. Et surtout pas revenir aux fondamentaux qui font l'identité du peuple de gauche. ARRÊTER TOUTES LES PRIVATISATIONS, NATIONALISER TOUT (dans un premier temps) ce qui doit l'être. Eau, gaz, électricité, transports... Le moment devrait être historique pour engager le débat d'idées. Au lieu de cela la madone du Poitou nous sert un show mystico-baba, strauss-khan dirige le FMI, delanoë n'a rien à dire, rien à penser.
Je rêve d'un Nuremberg du libéralisme, de la mondialisation, qu'ils soient jugés pour crimes contre l'Humanité. Le libéralisme aujourd'hui et demain contre la Démocratie.
KLL Black and Red
Lecture : "L'Empire de la honte" Jean ZIEGLER
14 octobre 2008
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