Se préparer péniblement à entendre les socialistes se réjouir, la droite relativiser une défaite prévisible. Et laisser la France populaire toujours plus aux marges, de la ville, de la culture, de la santé…
Cette « victoire » rose n’annonce rien de bon. Incapables de revenir aux valeurs de la gauche ; (re) municipaliser l’eau, (re) nationaliser EDF/GDF, (re) nationaliser les autoroutes, bref tout ce qui a été bradé aux requins libéraux.
En 5 ans de ce dernier mandat municipal, le prix de l’immobilier a été multiplié par deux…au moins. Obligeant les classes populaires à partir toujours plus loin. C’est cet électorat là qui ne votera pas dans les grandes villes, ayant laissé la place aux nouveaux cadres. Ces cadres que vélib, parc paysager et centre ville « Decaux » rassurent et flattent, voteront socialiste pour ménager leur conscience. Mais rien de plus. Aucunes envies de participer au changement d’une société capitaliste dont ils tirent également les meilleurs profits. Cette population aisée avait déjà voté oui au référendum Européen, accentuant la fracture avec la France du non, hostile à une Europe libérale. Ce vote bafoué, piétiné par la droite ET les socialistes. Alors demain, nausée rose garantie.
Pendant ce temps, dans les campagnes, les banlieues, le no man’s land culturel et social s’installe, progresse, gangrène et divise toujours plus profondément les consciences populaires. Entendre et voir les classes populaires captives de l’extrême droite et de naboléon sans autres alternatives. Pour l’instant ?
KLL
Bande son : "Dead end Street" THE KINKS
extrait :
"We are strictly second class,
We don't understand,
(Dead end!)
Why we should be on dead end street.
(Dead end!)
People are living on dead end street.
(Dead end!)
Gonna die on dead end street."
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