20 février 2008
Vestes à franges, sexe et patchouli
Je ne sais pas exactement pourquoi. Mais il y a des groupes dont j'achèterai toujours les albums...espérant peut-être qu'ils puissent avoir été et être. The Blacks Crowes fait partie de cette liste avec Supergrass et autres, Neil Young, Stones, Page, Plant... finalement ce que les plumes paresseuses nomment "Classic Rock". J'ai adoré ces mecs dès le premier album. Début 90, on est en plein grunge, et "hard" rock californien, gusses en pantacourt, bad trip for Rock'n'Roll.
Et déboulent ces gars, cheveux longs, très longs, vestes en daim, à franges, lourds colliers, baguouses à chaque phalanges; mixant Stones, Zeppelin, Lynyrd Skynyrd, rock sudiste et 70. Ils avaient le truc, le son, le look...compteur bloqué en 1972 mais avec talent, joie, légèreté. Puis progressivement la magie s'est évanouie, doucement mais trop surement. Divorce fratricide. J'espérais et achetais quand même leur album, devenus foutraque, trop produit.
Il faut à ces mecs là de la crasse, de la poussière Texane, de la sueur Nouvelle-Orléans. Alors la sortie d'un nouvel album studio, encensé dans Rock'n'Folk suffit à mon bonheur ce soir, et le souvenir d'un concert mémorable à l'Olympia. C'était en 1999, c'était hier. Une grande claque, joie partagée, High Energy, classe, sexe, vrai Rock'n'Roll avec de gros morceaux dedans. Un groupe qui serait l'enfant d'"Exile on Main Street". Mélange de patchouli, de cambouis et autres douceurs moins licites.
KLL
Bande son : "The Southern Harmony and Musical Companion" 1992
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